Mondial en chiffres : Italie 1934

Je vous propose chaque mois, de découvrir dix chiffres marquants sur une édition de la Coupe du monde. Pour ce deuxième épisode, on voyage en Italie pour se remémorer le Mondial 1934, et revivre un tournoi qui prendra une tournure politique.

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C’est le nombre de but qu’inscriront Josef Bican et Matthias Sindelar, deux légendes du football autrichien. Sous les couleurs de la Wünderteam autrichienne, les deux génies du ballon rond vont marquer en huitième de finale contre la France. Bican est l’un des meilleurs buteurs de tous les temps avec 805 buts en matchs officiels, tandis que Sindelar est l’un des plus grands artistes de l’histoire du football, qui est reconnu comme le meilleur joueur autrichien de l’histoire.

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Comme le nombre de match qu’il faudra pour départager l’Italie et l’Espagne en quart de finale. Le premier match d’une rare violence, se finira sur le score de 1-1 après prolongations. Angelo Schiavo aura ouvert la marque pour l’Italie et Luis Regueiro lui aura répondu pour la Roja. Le lendemain, le match d’appui verra la Squadra Azzura s’imposer grâce à un but de la légende de l’Inter Milan, Giuseppe Meazza. 

Gianpiero Combi et Ricardo Zamora avant le coup d’envoi du premier match. | Crédit image : Worldcupballs.info

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Comme le nombre de joueurs étrangers dans la sélection italienne de 1934. Les futurs champions du monde auront la chance de compter sur une flopée de joueurs de talent comme le milieu Luis Monti, ou l’attaquant Raimundo Orsi, buteur en finale. Ces joueurs issus du continent sud-américain sont appelés les oriundi en Italie. Ils auront été nationalisés quelques années, voire quelques mois avant le début de la compétition, pour permettre à la Squadra Azzura de remporter son premier titre mondial.

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Au total huit stades seront utilisés dans huit villes différentes pour le tournoi. Les villes de Florence, Rome, Turin, Naples, Trieste, Bologne, Milan et Gênes, auront pu admirer les meilleures équipes du monde se disputer le trophée, à l’exception des nations sud-américaines dont le tenant du titre, l’Uruguay. Le stade National du P.N.F. est la seule enceinte qui n’existe plus aujourd’hui, démoli et remplacé par le Stade Falminio en 1957.

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43

Les huit matchs des huitième de finale auront été prolifiques. Pour l’entrée en matière des seize équipes, c’est pas moins de 43 buts qui seront inscrits le 27 mai 1934. La Tchécoslovaquie s’imposera “seulement” 2-1 face à la Roumanie, la Suède et l’Autriche iront à bout respectivement de l’Argentine et la France sur le score de 3-2. Mais le match le plus riche en buts se disputera à Rome avec un début fracassant de l’Italie qui s’imposera 7-1 face aux Etats-Unis.

59

Comme le nombre de sélections que comptera Umberto Caligaris, défenseur emblématique de la Juventus Turin, présent avec l’Italie en 1934. Âgé de 32 ans, il n’aura pas la confiance de son sélectionneur et ne disputera aucun match de la Squadra Azzura, se contentant d’assister du banc de touche au sacre des siens. Il restera pendant longtemps comme le joueur le plus capé de la sélection italienne, dépassé depuis par le gardien de but de la Juventus, Gianluigi Buffon, qui est le plus capé de la sélection avec 176 matchs au compteur.

95

C’est à cette minute qu’Angelo Schiavo donna l’avantage en prolongations à l’Italie en finale contre la Tchécoslovaquie. Après un match nul 1 à 1 dans le temps réglementaire, les deux équipes se sont disputées le titre mondial en prolongations. Les deux autres buteurs de cette finale sont Raimundo Orsi pour l’Italie et Antonín Puč pour la Tchécoslovaquie.

Angelo Schiavio avec l’Italie. | Crédit image : Pinterest.ca

1932

C’est l’année à laquelle l’Italie a reçu l’attribution de cette deuxième édition. Profitant du retrait de la Suède, seul candidat en lice, l’Italie de Benito Mussolini organisera un événement sportif qui servira la propagande du régime fasciste. Deux ans après le Mondial de 1934, c’est le régime nazi d’Adolf Hitler qui profitera d’un autre événement sportif, les Jeux Olympiques, pour diffuser sa propagande au monde entier.

260 000

C’est la recette générée par le Mondial en Italie. La somme est en lire, la monnaie italienne de l’époque. C’est un franc succès pour Jules Rimet et la FIFA qui sortiront gagnant de cette première Coupe du monde en terre européenne.

363 000

C’est une estimation du nombre de spectateurs tout au long de la compétition. Malgré un chiffre moins important que quatre ans auparavant en Uruguay, c’est une réussite pour le pouvoir italien. En concurrence avec le Tour d’Italie de cyclisme, très populaire à l’époque, le Mondial a rassemblé les foules, aussi bien à la radio que dans les stades.

Crédit image :

Wikipedia.org (montage)

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